LES BIENS MATÉRIELS

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Une réaction à mon article hier, qui dénote une certaine réflexion, me pousse à écrire quelques mots rapides ce matin.

Le lecteur (ou la lectrice) dit et je cite: En ce qui concerne la société postmoderne je me suis fait une raison: lorsqu’ on regarde son fonctionnement en profondeur on s aperçoit qu’ elle est complètement schysophrene et que sa maladie finie par atteindre dramatiquement l’ensemble de sa population. La seule solution est de s’en extraire et pour le faire il faut renoncer a tous nos désirs de possessions matériels et devenir entre autre auto suffisant alimentairement; je crois qu’ il faudrait élaborer un « manuel de survie » . Il nous faudrait d abord lister tous les savoirs faires indispensables pour vivre en autarcie complète: par exemple extraire du minerai de fer pour fabriquer un couteau! Je suis intimement persuader que le monde tel que nous l avons connu est en passe de connaitre un grand bouleversement, et seul ceux qui s y seront prépares pourront survivre et transmettre aux générations futures les savoirs indispensables pour ne pas revivre l age de PIERRE…

 

Effectivement la société mondiale actuelle est très malade et l’ensemble de la population est atteint de cette maladie. Nous détruisons la terre qui donne la vie, ce qui est complètement déconnecté de la réalité. Le terme schizophrénie s’applique donc très bien.  Mais la solution est bien dans la capacité de chaque famille de prendre soin d’un hectare de terre et d’y tirer sa subsistance.  Vouloir renoncer aux possessions matérielles est illusoire actuellement. La preuve la personne se voit mal survivre sans au moins un couteau.  En fait, nous ne savons plus comment vivre en harmonie avec la nature. Car lorsque nous le sommes, le couteau n’est pas nécessaire. La nature donne en abondance tout ce qui est nécessaire pour vivre sans que nous ayons à travailler. Mais voilà, pour cela il faut une compréhension que même les autochtones des cinq continents ont perdue.  Les diverses nations indigènes sont beaucoup plus près de la nature et beaucoup plus en harmonie avec elle puisque leurs activités ne détruisent pas la nature qui donne la vie. Par contre, nombreuses sont-elles à consommer de la viande et à connaître diverses formes de disharmonie qui vont de pair avec une telle activité. Le besoin de travailler par exemple, ne serait-ce que quelques heures par jour, ou quelques jours par mois ou par semaine. Il y a d’autres signes de déconnexion également, mais ce n’est néanmoins rien si nous comparons cela à la société moderne.

Il faut bien comprendre que le paradis existe et que nous nous sommes volontairement éloignés d’elle, chassés par la peur et l’impression que nous étions coupés du divin. En cela l’exemple que nous donne Anastasia est tellement éloquent. Voici une personne qui vit en parfaite harmonie avec la nature et qui n’as donc besoin de rien. Aucun objet matériel, et quand je dis aucun, ce n’est rien, pas de maison pas de vêtements et nul besoin de travailler.  Elle porte les vêtements que sa mère lui a légués lorsqu’elle doit se déplace dans les lieux habités, mais sur son domaine elle n’en a nul besoin.  Et c’est dans la taïga sibérienne, la température en hiver peut descendre à moins 50 degrés! Je suis en mesure de comprendre comment le corps peut être en harmonie avec la nature, et vivre bien même dans de telles températures, mais la plupart d’entre vous ne sont pas en mesure de comprendre cela. Ainsi, il est illusoire de penser que nous pouvons nous passer de biens matériels. Il faudra des générations, bien des générations avant de revenir à une telle compréhension. Mais, dès aujourd’hui, si nous comprenons la sagesse qu’il y a à prendre soin avec notre famille d’un hectare de terre et y faire pousser notre nourriture, nous retrouverons tranquillement la joie, la paix, l’abondance et la santé du corps et de l’esprit.

Anastasia le dit et mes aînés amérindiens le disent aussi: il est tout à fait légitime d’utiliser les outils du système pour transformer le système. La technologie peut être utilisée pour travailler son domaine familial et bâtir sa maison.  À terme nous comprendrons que toute technologie est inutile, mais pour cela il faudra bien du temps et une vie beaucoup plus proche de la nature. D’ici là nous n’avons pas le choix, il faut utiliser les outils du système, et même les outils financiers, pour transformer le système et bâtir nos domaines familiaux.

En atte

Paix, Joie et Lumière

Aigle Bleu

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