Solution écologique aux fuites de pétrole

Cet article très important a été récemment publié dans « Space of Love magazine », une merveilleuse publication produite par les gens inspirés par les écrits d’Anastasia et Vladimir Megre. Cet article parle d’un aspect futur de l’avenir technologique : c’est-à-dire naturel! … travaillant avec les créatures vivantes déjà placées par le Créateur sur ce merveilleux monde. Nous avons déjà tout ce que nous avons besoin, nous devons juste arriver à mieux connaître cette planète paradisiaque sur laquelle nous vivons et cet article illustre bien cela. Faites circuler s’il vous plaît.

P.S.- J’ai traduit du mieux que j’ai pu cet article qui est paru en anglais. Je ne suis pas certain de certain termes techniques et je pense que la Mycorémédiation est un nouveau mot et en anglais et en francais. Je n’ai pas inclus les images de cet article où nous voyons clairement l’efficacité de la mycorémédiation entre autres une cellule mycologique qui absorbe des toxines du pétrole. Veuillez trouver ces photos dans le magazine Space of Love #8 Summer 2010 (http: // www.spaceoflovemagazine.com/).

Aigle Bleu

LA MYCOREMEDIATION

ET SES APPLICATIONS AUX FUITES DE PÉTROLE

Lorsque j’étais en Sibérie Orientale, jouissant du beau Lac Baikal, je ne pouvais m’empêcher de remarquer les questions politiques importantes et les conflits entourant une des ses villes, Baikalsk et son usine de Pulpe et Papier. L’usine offre du travail à beaucoup de gens du pays là, mais ajoute aussi des charges substantielles de déchets toxiques à cet étonnant lieu naturel. Baikal est le lac le plus vieux et le plus profond du monde, connu pour contenir 20 % de l’eau douce du monde et l’habitat de plus de 1600 espèces uniques de plantes et d’animaux. (J’y ai vue le seul phoque d’eau douce au monde qui habite ce lac.) À cause de ses déchets, sous la pression de groupes environnementaux locaux et internationaux divers, on avait finalement ordonné la fermeture de l’usine. À la grande inquiétude de ces groupes, l’usine a été rouvert récemment après que Poutine lui-même eu visité et jugé que le lac a été inchangé par les toxines. Quand il vient à l’équilibre incroyable qu’utilise Dame Nature pour assurer la viabilité de ses écosystèmes, peu d’entre nous peuvent vraiment connaître quels effets nos comportements gaspilleurs ont sur son avenir. Ainsi, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à l’autorité sur le mycelium, Paul Stamets, et le fait qu’il a sauvé certaines de nos propres eaux et la pêche sur la Côte ouest des USA. Il a fait ainsi en aidant les gens du pays à traiter et éclaircir les déchets qui contaminait les eaux douces et détruisait la population de poisson. Paul n’avait utilisé que la mycorémédiation. J’ai pensé, qu’arriverais t’il si Paul aidait les gens de Baikal non seulement à purifier ces eaux, mais à utiliser la culture de champignons pour des utilisations gastronomiques et-ou médicinale comme revenu supplémentaire, afin de devenir moins dépendant d’une seule industrie? J’ai donc écrit une lettre au maire de Baikalsk avec ces explications, soulignant que sa ville pourrait être une ville modèle, donnant au monde un exemple de comment ils ont utilisé un défi difficile et ont triomphé. Le propriétaire de la papeterie pourrait soudainement être un héros plutôt qu’un bandit. Oh, si seulement plus de personnes pouvait comprendre comment nous pourrions rapidement transformer les problèmes du monde! Maintenant, tout ce que Youri doit faire est de traduire la lettre en Russe et avancer. Gardons les doigts croisés. Mais regardons une encore plus grande préoccupation : la mycorémédiation pour la fuite de pétrole du puits de forage BP dans le golfe du Mexique.

R.J.

« La mer deviendra noire et beaucoup d’êtres vivants mourront. » ~ Prophétie Hopi #7 (de 9)

La fuite de pétrole BP a infligé d’énormes destructions dans le Golfe du Mexique et continuera à le faire pendant des mois, sinon des décennies a venir. J’ai beaucoup de pensées sur ce désastre. Ma première réaction est que lorsque la peau de la Terre est perforée, de mauvaises choses peuvent arriver. Clairement, ce désastre pourrait et devait être empêché. Malgré toutes leurs assurances de sécurité, BP et-ou les sous-traitants de BP, ont échoués à assurer la fonctionnalité de l’équipement de secours sur le derrick d’Horizon Profond. Les protestations de l’industrie pétrolière était que le nouveau règlement leur passait des menottes, mais c’est maintenant évidentes que plus d’étapes doivent être assurées pour empêcher qu’une telle catastrophe arrive de nouveau. Cependant, ce déversement est vraiment arrivé et nous devons maintenant traiter avec les conséquences. Bien que les évaluations statuent que BP pourrait être responsable de plus de 14 milliards de dollars de dommages et intérêts pour nettoyer les dégâts, les médias ont très peu mentionné les conséquences à long terme, pour les générations futures de cette fuite de pétrole. Il y aura inévitablement une montée des cas de cancer, la dégradation d’habitats de faune et flore et un tableau de tensions diverses et complexes sur les communautés locales, notre nation et l’écosphère planétaire dans son ensemble. Nous savons que les mers sont tous connectées et en fin de compte notre biosphère souffre à l’échelle mondiale (globalement) en subissant localement. Maintenant comme la saison des ouragans approche, nous pouvons voir que cette catastrophe converge pour créer ce qui peut être le désastre écologique le plus dévastateur depuis des centaines d’années. Tandis que nous aurons besoin d’un grand nombre d’outils pour aborder ce problème complexe, la mycorémédiation est une composante de valeur dans notre ensemble de solutions. La mycorémédiation a démontré des résultats positifs, vérifié par des scientifiques dans de nombreux pays. Cependant, il y a plus de pétrole déversé qu’il y a actuellement de mycélium disponible. Beaucoup plus de mycélium est nécessaire et, heureusement, nous savons comment le produire. Voici ce que nous savons sur la mycorémédiation, basé sur des tests conduits seul, avec mes collègues et d’autres chercheurs qui ont publiés leurs résultats. (Voir de vastes références et la bibliographie sur www.fungiperfecti.com/mycotech/petroleum_problem.html).

Ce que nous savons:

1) Nous savons maintenant qu’une de nos variétés de Pleurotes (Pleurotus ostreatus) est tolérante à l’eau salée. Le mycélium colonise entièrement la paille imbibée d’eau salée. Les niveaux de salinité seront divulgués dans un proche avenir. 2) la Paille qui a été inoculée avec la Pleurote mycélium, flotte, ce qui en fait un candidat potentiel pour l’utilisation dans des systèmes de filtration a contenu mycélien transportés par voie d’eau. 3) Plus de 120 nouvelles enzymes ont été identifiées dans ces champignons qui se forment à partir des moisissures. 4) Ces enzymes diverses digèrent un large assortiment de toxines d’hydrocarbures. 5) Mon travail avec les Laboratoires Battelle, en collaboration avec leurs scientifiques, aboutis au TAH’S ( Hydrocarbures Aromatiques Totaux) dans le diesel qui a contaminé le sol à être réduit de 10,000 ppm à < 200 ppm dans 16 semaines à un taux d’inoculation de 25 % de (Pleurotus ostreatus) mycélium, permettant au sol obtenu par remédiation à être approuvé pour l’utilisation comme le sol d’aménagement paysager le long des autoroutes. (Thomas et d’autres., 1999) 6) Le pétrole contient une grande variété de toxines, dont beaucoup sont cancérigènes. 7) Le Mycélium dégrade plus aisément des hydrocarbures de poids moléculaires inférieurs que des hydrocarbures de poids plus lourds. Cependant, les hydrocarbures de poids plus lourds sont réduits via les enzymes mycéliens dans des hydrocarbures de poids plus légers, permet une réduction en étapes avec des traitements mycéliens ultérieurs. 8) Le mycélium plus âgé venant de pleurotes (Pleurotus ostreatus) mélangé dans avec un compost fait de sciure de bois et de déchets organiques (50:50 en volume) a abouti à la bien meilleure dégradation d’hydrocarbures que la pleurote mycélium ou le compost seul. 9) Le mycélium ne dégrade pas les cheveux à base de kératine comme il produit peu ou pas de keratinases, tandis que d’autres moisissures de terreau comme l’espèce de Chaetomium (qui inclut une variété tolérant les températures élevées provenant des moisissures de terreau de feuilles) produisent des keratinases. 10) les vers meurent lorsque mis en contact avec des sols saturés à hautes concentrations d’hydrocarbures, mais vivent après des traitements mycéliens qui réduisent les toxines au-dessous des seuils mortels. 11) Les inoculations au printemps fonctionnent mieux que des inoculations d’automne comme le mycélium a plus de temps pour croître. Les spécificités bio régionales doivent être soigneusement considérées. 12) La croissance d’une espèce de champignon natal dans une bio région impacté par des renversements toxiques fonctionne mieux qu’une espèce non natale. 13) Plus de financement est nécessaire pour mieux comprendre et mettre en oeuvre les technologies des mycorémédiation. 14) Des fuites de pétrole arriveront dans l’avenir – nous devons être prêts!

Ce que nous ne savons pas :

1) Les repères différentiels de décomposition des constituants pétroliers complexes au contact avec la Pleurote mycélium. Des toxines différentes se dégradent à des taux différents quand placé dans le contact avec mycélium. 2) les variables qui influencent le succès de mycorémédiation, particulièrement depuis que les toxines ciblées sont des mélanges souvent complexes d’hydrocarbures volatils et non volatiles. 3) Combien d’autres espèces de moisissures pourrait être utilisée en mycorémédiation au-delà de ceux qui ont été évalués ? Jusqu’ici, la Pleurote mycélium (Pleurotus ostreatus) a été évaluée avec succès, mais il y a littéralement des milliers d’autres espèces à être évalué pour utilisation en mycorémédiation. 4) Comment chaque espèce fongique utilisée présélectionne la population biologique ultérieure et comment celle-ci favorise par la suite les communautés de plantes à mesure que les habitats se remettent de l’exposition aux déchets toxiques ? 5) Si les champignons cultivés sur la décomposition de déchets toxiques sont comestibles. 6) À quel degré de décomposition par mycélium des sols toxiques rend les sols aptes aux cultures potagères et à la l’agriculture alimentaire? 7) Comment économiquement pratique est il d’enlever les champignons qui ont hyper accumulé des métaux lourds- serait-ce une stratégie de remédiation viable ? Quelle espèce est la meilleure pour l’hyper accumulation de métaux spécifiques ? 8) Comment planifier et financer des centres de compostage autour des populations à proximité des menaces de pollution? 9) Comment donner une formation – à une échelle massive – auprès de mycotechniciens pour mettre en oeuvre la mycorémédiation. 10) Comment financer des centres des formation en myco-solutions pour la pollution humaine et les catastrophes naturelles? 11) Quelles pratiques et diversifications des applications en mycorémédiation seront nécessaire dans l’avenir ?

Comment pouvons-nous aider ?

Sachant que la mesure de ce désastre éclipse nos ressources mycologique actuelles ne devrait pas être une raison de pas agir. J’ai proposé en 1994 que nous ayons des Équipes de Réponse Mycologique (MRTs) en place pour réagir aux événements catastrophiques, allant des ouragans aux fuites de pétrole. Nous devons prévoir des centres de compostage et de mycorémédiation adjacents aux centres de population. Nous devrions mettre en action des Équipes de Réponse Mycologique (MRTs) centralisées dans des communautés qui sont activement impliquées dans le recyclage, le compostage et la permaculture, utilisant les désastres naturels ou artificiels pour produire des enzymes et reconstruire des sols locaux sains. Je vois le besoin urgent de fonder des modules d’enseignements, disponible sur Internet, pour disséminer des méthodes de mycorémédiation dans le monde entier afin que tous puissent profiter des connaissances que nous avons acquises pendant la décennie passée de recherche. De tels centres d’étude pourraient instruire d’autres et construire un corpus de connaissances qui serait à nouveau perfectionné, profitant des succès et des échecs des différentes biorégions. La connaissance cumulative gagnée d’un centre de données centralisé pourrait apparaître comme une robuste plate-forme flexible qui pourrait aider des générations à venir. Les scientifiques, les décideurs et les citoyens seraient équipés avec des outils de mycorémédiation pratiques pour répondre aux désastres environnementaux. Il y a des opportunités supplémentaires ici. En encourageant la production de champignons gastronomiques placée stratégiquement près des champs de débris des désastres naturels et faits par l’homme, nous pouvons ouvrir un nouveau sentier pour la mycorémédiation. Le compost “âgé” qui est produit après que les champignons sont récoltés est riche d’enzymes et ce produit « superflu » est idéal pour l’utilisation en mycorémédiation. Ce que la plupart des personnes ne réalisent pas est que la plupart des fermes de champignons produisent des tonnes de ce compost et seraient enchantées qu’il puisse être utilisé ailleurs. À une plus grande échelle, nous pourrions développer une myco-écologie de la conscience et adresser ces buts communs à l’aide du mycélium. Pour ce faire nous devons étendre la conscience et les informations. Propagez s’il vous plaît cette information sur les possibilités qu’offre le mycélium. Informez les amis, la famille et les décideurs des solutions mycologiques. Amenez vos leaders locaux à comprendre comment les moisissures peuvent décomposer les toxines, reconstruire les sols et renforcer la chaîne alimentaire. Ce qui manque actuellement est la disponibilité de techniciens habiles et qualifiés en applications mycologiques et des éducateurs pour informé le public. Nous avons besoin d’un changement de paradigme, d’une infrastructure éducative multi générationnelle, apportant les solutions fongiques au premier rang des options viables pour atténuer les désastres. Une circonstance malheureuse à laquelle nous faisons face est que le champ de la mycologie est mal financé dans un temps d’intense besoin. Devenons une partie de la solution. Nous ne pouvons avoir toutes les réponses maintenant mais nous pouvons travailler à une stratégie intégrée, flexible dans sa conception, cibler et pourtant spécifique à ces types de désastres. Nous devrions travailler de manière prévoyante pour résoudre les cas d’urgence écologiques avant et après qu’ils arrivent. Ensemble, nous pouvons protéger et guérir nos communautés et écosystèmes.

Pour la terre © Paul Stamets; www.fungiperfecti.com ; info@fungi.com; TEL: 1(360) 426-9292.

Paul’s books are available to help expand mycological awareness:

Mycelium Running: How Mushrooms Can Help Save the World and Growing Gourmet and Medicinal Mushrooms.

Paul also has an inspiring talk on Ted.com – an « excellent primer for those wanting to understand how mushrooms and fungi can help mitigate disasters and heal ecosystems, » as he explains it. (www.fungi.com)

Recommended texts:

Fungi in Bioremediation. Cambridge University Press. Singh, H. 2006.

Mycoremediation: Fungal Bioremediation. Wiley Interscience. Stamets, P. 2005.

Mycelium Running: How Mushrooms Can Helpn Save the World. Ten Speed Press, Berkeley, California.

Towards an Integrated Solution: Mycoremediation Resources Gadd, G. 2001.

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