LE CHANGEMENT D’ÈRE ET L’AVENIR DE L’HUMANITÉ

Les progrès technologiques des dernières décennies sont fulgurants. On commence à parler plus ouvertement de la présence des extraterrestres et de la Fédération Galactique des Mondes. L’exploration de l’espace s’intensifie malgré le niveau assez primaire (fusées) de la propulsion actuelle. L’intégration de la technologie à l’intérieur même du binôme humain, le début de la création de cyborgs et drones humains par les forces maléfiques de l’état profond et même par des gouvernements moins influencés par ces sbires de l’ombre, progresse à une allure ahurissante.

Dans ce cadre le destin de l’humanité est incertain. Les dommages que la technologie industrielle et les guerres font subir à l’écologie s’aggravent à une vitesse épouvantable. Des conflits constants sont provoqués par l’état profond sur fond d’un changement d’ère où de plus en plus de pays veulent d’un monde pacifique, multipolaire et respectueux des cultures et des mœurs de chaque pays. Malgré cela ces pays aussi sont obligés de se munir d’outils de guerre de plus en plus moderne pour contrecarrer les influences morbides de ceux qui s’accrochent avec désespoir à leur hégémonie. Malgré cette intensification des conflits à l’échelle planétaire, l’état profond semble perdre de plus en plus le contrôle. Le monde est en profonde transformation.

Pourtant, la majorité de l’humanité actuelle vit encore dans un monde agraire, une vie simple près de la nature. Les valeurs les plus essentielles à ce que nous sommes, des âmes en évolution vers des états de plus en plus lumineux, où la mort et la vieillesse n’existent plus, sont plus en quête de simplicité et de paix que d’œuvrer dans le monde stressant d’une civilisation technocratique. Les véritables âmes évoluées et proches de l’illumination sont de plus en plus détachées de l’accumulation de biens matériels et des technologies déshumanisantes. Il y a là une intéressante dichotomie. Il est passionnant d’observer ce changement d’ère où il y a de telles écartes entre ce que l’humain est véritablement, et l’état de dépendance extrême sur la technologie de ceux qui vivent dans la civilisation technocratique.

Mon livre LA PHILOSOPHIE DE LA NATURE, décrit avec clarté comment la nature nous enseigne la vérité et la réalité ; comment elle permet un équilibre émotionnel et forme le corps humain avec force, santé et résilience. Au contraire de la vie au sein de la technologie où les valeurs spirituelles et religieux disparaissent et où tout semble s’arrêter à la mort. La peur viscérale et inconsciente qui en résulte fait que les soins médicaux sont devenus complètement déshumanisés. Dans cet univers technocratique bien des personnes sont souvent confuses lorsqu’il s’agit de définir leurs orientations sexuelles (wokisme). Cela est pourtant capital pour l’équilibre du corps émotionnel. On voit dans cet univers technique comment le corps perd de sa force physique et n’est plus en mesure de supporter les changements même minimes de températures. Ces gens sont complètement perdus lorsqu’il s’agit de trouver au sein du monde naturel les aliments dont ils auraient besoin si la technologie tombait. Ce qui est fort possible en vue de l’intensité des désastres écologiques, climatiques et environnementaux qui augmentent d’année en année.

J’avoue que je trouve tout cela très passionnant à observer et que j’en suis à la fois complètement détaché. Mon orientation quotidienne est vers la pratique spirituelle, un état d’être qui n’est pas du tout concerné par les soubresauts d’un monde qui vit dans de telles illusions. Je dois pourtant utiliser la technologie tous les jours. J’ai eu cette semaine une voiture électrique pour une journée pendant que la mienne était au garage. Je me suis amusé comme un gamin avec un nouveau jouet. Mais au final quand vient le matin et le soir où je suis plongé dans la lumière des vérités éternelles par la grâce de la pratique spirituelle tout cela disparait et il ne reste que les vérités fondamentales.

Tout change continuellement, c’est la seule constante. Il est bon de ne pas s’attacher à ce que nous montre le mental, et vivre pleinement l’instant présent. Les pensées sont utiles pour le train-train[1] du quotidien, mais dans l’appréciation de la réalité et de la vérité il est plus important d’être observateur, témoins et neutres. Car rien ne reste, tout se transforme, tout change. La réalité elle se trouve dans notre conscience illuminée et éclairée par l’âme et l’esprit. Là, dans cette lumière, nous voyons que tout est espace infinie et à la fois vide de tout. De ce vide émane toute chose, et toute chose retourne au vide. La réalité ultime échappe complètement à toute tentative de définition. Elle réside dans la conscience illuminée de l’instant éternel.

[1] Expression québécoise qui désigne les tâches ordinaires que nous faisons tous : manger, éliminer, dormir, s’habiller, se laver, etc.