Autel de l’aigle construit lors de cérémonies du solstice d’été[/caption]
Mise à jour d’un article écrit lors de l’équinoxe du printemps 2013
Question d’un lecteur : Je me souviens d’un DVD[1] dans lequel tu parlais au pied du mont Bugarach en France, d’écovillages, de campements de la famille arc-en-ciel, d’écoles de paix…, en tout cas d’une dimension collective importante. A présent, à travers ton blogue, je ne trouve plus cette dimension, mais plutôt une démarche qui me semble individualiste, chacun son « home », son hectare de terre… As-tu changé d’avis par rapport à ça ? Le Nouveau Monde n’est-il pas celui de la coopération, des réalisations collectives ? Olivier
Cette question appelle une réponse importante. Effectivement, ayant cherché toute ma vie comment nous pourrions réorienter nos vies afin de se ré harmoniser avec la terre, cesser de détruire la nature pour travailler avec elle, recommencer à vivre plutôt que souffrir toute notre vie dans un système inhumain, j’en étais venu à croire que la solution résidait dans le retour aux communautés d’antan. Les Eco villages, les Eco hameaux, les communes de la famille arc-en-ciel, les communautés qui ont surgi dans les années 1970-1980, basées en grande partie sur les traditions des Premières Nations, étaient notre espoir. C’est cela que j’évoquais lors de ce film sur le mont Bugarach dans le sud de la France. Bien des livres ont été écrits sur ces communautés. Mais la plupart sont morts avant de pouvoir s’établir correctement. J’ai tenté au moins une dizaine de fois de créer une communauté écologique. Aucune ne réussissait. La dernière qui avait les meilleures bases légales et un groupe de gens engagés a été torpillée par des bio robots. Ayant vu avec raison que j’étais le moteur derrière cette communauté ils m’ont aussi attaqué personnellement avec l’aide des médias nationaux de l’état canadien et ce fut des années extrêmement difficiles. 25 ans d’efforts et de travail ont été détruits en quelques mois. J’ai été abandonné par mes amis, mes enseignants et ma famille dans ces années-là. J’ai passé proche de toute abandonner, même la vie. C’est alors que j’ai lu les œuvres de Vladimir Megre sur Anastasia et son projet de guérison de l’humanité et de la terre. C’était assez proche de ce que j’avais imaginé, mais il me manquait cet élément clef : le domaine familial.
Les bio robots sont programmés pour attaquer tout ce qui peut menacer le système. Encore ces jours-ci, une petite communauté de gens qui vivent dans des yourtes en France, qui préconisent une vie simple au sein de la nature dans le modèle de la collaboration communautaire, vient d’être attaquée par l’état français. Ils sont obligés de se défendre en justice pour le simple droit de vivre ensemble simplement au sein de la nature ! Que pouvons-nous faire avec de faibles moyens devant ces monstres institutionnalisés ? (J’ai appris par la suite que le village de yourtes, une vie toute simple avec des jardins, bénéfiques pour les enfants et l’écologie, malgré le soutien de la municipalité et sa mairesse, avait dû cesser toute activité. Les gens de la communauté ont été dispersés aux quatre vents.)
Anastasia est probablement la personne la plus évoluée de la planète actuellement. (Voir les œuvres de Vladimir Megre). Elle manifeste tous les pouvoirs de l’Homme. Pour pouvoir vivre son amour en harmonie avec son mari et sa famille elle a résolu de guérir la planète. Elle a co créer un projet grandiose et pourtant tout simple pour transformer de nouveau notre monde en paradis terrestre. Ses pouvoirs lui ont permis de devancer les puissances de l’ombre et son projet fut accepté par les puissances bénéfiques qui guident l’humanité (nos grands frères et grandes sœurs lumineux des plans subtiles). Lorsque j’ai lu ces volumes, dans les années de tourmente qui ont suivi cette vague de persécutions, j’ai repris goût à la vie. Et j’ai réalisé soudainement que j’avais déjà mon domaine familial. La maison avec le demi-hectare de terre où j’habitai c’était mon domaine familial. Le chêne qui fut planté au-dessus du placenta de ma fille y grandit. J’avais toujours rêvé de plus grand, de plus sauvage, mais je me réveillai pour m’apercevoir que nous devons commencer le travail là où nous nous trouvions, même si c’est en pleine ville. La terre est sacrée même au cœur d’une métropole de béton. Il ne faut pas attendre d’avoir une communauté pour commencer. Le système et les sociétés dans lesquels nous vivons sont organisés pour décourager et nuire à tout effort communautaire. La société (système où les gens sont associés dans une relation économique, monétaire où les relations humaines sont facultatives) se protège de tous les modèles de collaboration qui pourrait nuire à ses systèmes relationnels basés sur l’argent. Ainsi, la transformation doit commencer au premier niveau, dans l’individu et sa famille. De là, cette relation pourra tranquillement s’étendre à d’autres domaines familiaux et ainsi constitués des communautés écologiques. La famille arc-en-ciel était en réaction contre le système, mais n’avait pas de principes moraux et philosophiques qui pouvaient bien la guider malgré son amour pour les traditions indigènes. C’était beaucoup mieux que la société actuelle, mais c’était trop anarchique pour constituer des regroupements de domaines familiaux. Anastasia est venue rétablir les principes de base de la famille. Dans mon volume Le Cercle De Toutes Nos Relations, j’ai détaillé les grandes lignes de ces principes éternelles qui doivent guider l’humanité. Anastasia et son mari étant Russe, ses livres publiés à des millions d’exemplaires, il s’est constitué des centaines de communautés de domaines familiaux en Russie. Il s’en crée des douzaines chaque année. L’état contribue et encourage ce mouvement. C’est pourquoi la Russie est montrée du doigt comme le gros méchant par les médias actuellement. Ils sont parmi les seules entités nationales qui prennent de très bonnes décisions. Ils ont, entre autres bonnes décisions, interdit les OGM sur leur territoire.
Alors oui, la communauté, mais une communauté constituer de domaines familiaux. La terre doit appartenir à la famille et non pas à la communauté. C’est l’erreur de base que bien des associations ont faite dans l’élaboration de projets communautaires. Le danger c’est qu’un individu ou un groupe prenne le contrôle de la communauté à des fins qui n’est pas en harmonie avec les besoins des familles. La famille doit posséder la terre, car c’est la famille et la terre qui perpétuent la vie.
Les principes du domaine familial sont simples. La terre doit appartenir à la famille, ne peut être vendue, mais seulement transmise par héritage aux descendants de cette famille. Elle doit être d’un minimum idéal d’un hectare, dois tirer sa nourriture de son domaine, et les produits venant du domaine et le domaine lui-même et ses habitations doivent être non taxables et non imposables par l’état. Nous avons du chemin à faire pour y parvenir, mais l’esprit humain ne connaît pas de limites. Ce que nous pouvons imaginer, nous pouvons réaliser.
Notre activité de transformation de la terre doit s’ancrer dans le quotidien et dans un domaine familial. Je ressens cela profondément et je l’ai vue se manifester de bien des manières par bien des signes et bien des magies. Dans ma célébration du printemps qui dure depuis quelques jours et qui culminera dans les cérémonies demain, je dansai hier matin, la danse sacrée des directions. Lorsque j’ai terminé et que j’ai salué ma direction fondamentale, devant moi s’est envolé le premier oiseau de proie de la saison. L’aigle est un de mes totems. Alors, vous pouvez imaginer le sentiment qui me remplit dans de tels moments. Je sais que cela s’ancre profondément dans ma terre, là où je vis.
Les mots me manquent pour exprimer tout cela… Mais je pense avoir répondu au moins en partie à la question. Même si vous n’avez pas de terre, pas de maison, pas d’endroit que vous pouvez appeler votre « home », il est possible de le rêver, de l’imaginer, de le visualiser et de travailler à sa réalisation. Vous serez alors une cellule de cet être magnifique qui se donne naissance ces jours-ci : l’humanité libérée.
Paix, Joie et Amour
Aigle Bleu
[1] Voir le site des films Debowska. J’ai réalisé avec ces cinéastes 5 court métrages chacune d’environ 50 minutes. Taper Aigle Bleu dans la fonction de recherche de leur site. Le premier Prophéties Amérindiennes, filmé en 2004, été repris sur youtube par un amateur, a été visionner 114 000 fois. Je viens de regarder, j’ai l’air tout jeune là-dessus ! Celui mentionné ici c’était le deuxième enregistré en 2006.
Merci Aigle Bleu de ce bel article! Ce sera le prochain que je traduirai en italien pour votre blog iatalien « Soffio di Luce »!