JARDINER EN HARMONIE AVEC LA NATURE

Question d’une lectrice : Aigle Bleu, j’ai une question concernant le jardinage. De nos jours, beaucoup de gens souhaitent avoir leur jardin, pour y cultiver des fruits et légumes de manière écologique. Mais ils rencontrent souvent de nombreux problèmes, notamment à cause d’insectes parasites, moucherons ou autres chenilles qui dévorent leurs salades, et les obligent à pulvériser des pesticides. Au final, leurs jardins n’ont plus grand-chose d’écologique. Il me semble qu’Anastasia, lorsqu’elle donne des conseils pour s’occuper le mieux possible de son jardin, n’évoque pas ces difficultés. Vous arrive-t-il d’être confronté à de tels problèmes, et quel conseil pouvez-vous donner aux personnes qui ont bien des raisons de se sentir découragées ?

AB : Oui, je rencontre ce genre de problèmes. Il est important de comprendre que lorsque des insectes nuisent à un jardin, c’est souvent parce que la terre a été brutalisée. Beaucoup de personnes, lorsqu’elles préparent un jardin, utilisent des outils pour creuser la terre et la retourner, détruisant ainsi de nombreux insectes et herbes sauvages. Le sol est la peau de notre planète. Elle ressent toutes les blessures qu’on lui inflige, même lorsqu’elles sont minimes. Imaginez seulement ce que cela vous ferait à vous, si votre propre peau devait subir les mêmes traitements.

Il existe une méthode alternative d’agriculture et de jardinage, que l’on appelle permaculture. Avec cette méthode, vous ne retournez pas la terre, vous la recouvrez avec du paillis. Vous pouvez utiliser n’importe quel type de résidus végétal pour cela. J’utilise surtout les feuilles d’automne que je ramasse après leur chute et aussi les copeaux de bois déchiqueter. Beaucoup de gens utilisent des copeaux d’arbres ou de la paille. En recouvrant la terre, tout ce qui poussait dessous se transforme en compost. Les vers de terre, qui sont tellement importants pour aérer le sol et le maintenir bien meuble, mangent ces herbes en décomposition et fabriquent ainsi davantage de compost, tout en faisant de petits trous qui apportent de l’oxygène à la terre et favorisent la croissance de nouvelles plantes. Si vous retournez la terre, elle durcit. Si vous la couvrez, comme pour lui mettre une douce couverture, vous permettez à la vie de s’épanouir et la terre devient plus meuble.

Les herbes folles (communément appelées à tort mauvaises herbes) et les insectes ne sont pas les ennemis des jardins. Ils contribuent de manière essentielle à la santé et à l’équilibre global d’un terrain. Vous ne devriez jamais enlever toutes les « mauvaises » herbes. Au contraire, laissez-en toujours un peu, afin que la contribution unique qu’elles apportent puisse être reçue. Aucune plante n’existe sans raison. Chacune a un rôle spécial à jouer dans l’équilibre écologique du terrain. Cela vaut aussi pour les insectes. N’utilisez jamais de produits chimiques pour les tuer, cela ne fera qu’amplifier les problèmes dans votre jardin, et vous intoxiquer lorsque vous mangerez les plantes qui auront été en contact avec ces produits. Si vous avez des problèmes à cause d’insectes qui mangent vos récoltes, alors utilisez d’autres plantes pour les éloigner. Vous pouvez planter des capucines, des oignons, de l’ail, de la tanaisie, de la menthe, du thuya, des géraniums et d’autres plantes qui peuvent les éloigner. Il existe beaucoup de plantes qui peuvent faire ce travail. Des macérations et des purins à base de plantes aussi. Je n’ai que très peu utilisé ces méthodes, parce que je ne les connais pas très bien, mais il existe une abondante littérature à ce sujet.

En fait, si vous respectez la nature, elle collaborera avec vous. Par exemple, j’ai souvent fabriqué une petite maison pour les crapauds que je rencontre dans mon jardin. Si l’endroit leur plaît, ils viennent s’y installer et mangent des quantités incroyables d’insectes. C’est pareil avec les chauves-souris et les libellules qui mangent beaucoup d’insectes. De nombreux insectes qui mangent nos légumes sont un mets de choix pour certains oiseaux. Les animaux font intégralement partie d’un jardin, il faut simplement qu’ils soient à leur place et avec un rôle harmoniser avec nos environnements. C’est le propre de la condition humaine, être Co créateur d’une terre en bonne santé. Pour cela il doit premièrement prendre le temps de connaître et d’apprécier la nature dans toutes ses manifestations.

Aujourd’hui est venu le temps de pénétrer à nouveau dans l’espace sacré de la terre nourricière, de fouler de nos pieds nus, en paix, la peau bénie de notre divine Mère la Terre. En cultivant notre jardin en harmonie avec la nature et avec respect et amour, vous permettrez que toute la nature se réjouisse, et votre santé et votre bonheur seront multipliés de manière exponentielle. Tout être dans la nature deviendra votre ami, prêt à vous servir avec beaucoup de joie. Il n’y a pas d’activité plus sacrée que de prendre soin de son jardin. Lorsque nous aurons tous nos domaines familiaux pour nous nourrir de la meilleure nourriture qui soit, celle qui aura poussé pour nous, alors nous vivrons de nouveau dans la bénédiction de ce paradis originel que la terre est vraiment.

B : Aigle Bleu, merci pour votre réponse. C’est très réconfortant d’apprendre que les choses sont en réalité plus simples qu’on ne l’imagine, et qu’une attitude de respect envers la nature nous rend la vie plus facile ! Cela dit, certaines personnes, conscientes de ce besoin de travailler la terre avec soin et respect, ont déjà essayé la méthode que vous suggérez pour éloigner les insectes, c’est-à-dire cultiver des plantes spéciales qui ont une action bénéfique sur ce problème, mais sans succès ! Est-ce que cela veut dire qu’il y a autre chose à faire, ou peut-être que leur terre a été trop maltraitée, et que cela prendra beaucoup de temps avant qu’elle ne retrouve son équilibre ?

AB : Nous savons tous que la terre a souvent été maltraitée, parfois depuis bien des générations. Nous devons aussi comprendre que la terre est comme une entité vivante, consciente, avec une respiration et un ressenti, et que toutes les plantes, pierres et animaux sont autant de parties de cet organisme. Ainsi, conscients des erreurs commises par les générations passées, ou même de nos propres erreurs, nous pouvons entreprendre une démarche de réconciliation, comme nous le ferions avec tout être, en offrant nos excuses. Cela peut sembler étrange, mais c’est très réel. La nature entendra ce que vous avez à dire, pas tant les paroles, mais en réalité les sentiments qui sous-tendent chaque mot. En vous excusant, vous reconnaissez la blessure, et déclarez clairement votre intention d’offrir des solutions et des soins pour guérir cette blessure. Ainsi, la nature entière cherchera immédiatement à vous aider dans ce travail de guérison. De même que tous les êtres sont différents, tous les environnements sont différents. Il vous faudra alors écouter ce que la nature prévoit pour soigner l’environnement. Ceci n’a rien de compliqué, vous devez seulement vous détendre et faire confiance à ce que vous ressentez. Peut-être un oiseau va-t-il apparaître. Si vous savez quels arbres aiment cet oiseau, alors plantez-en, et il y viendra construire son nid. Non seulement ces oiseaux mangeront beaucoup d’insectes, mais ils se réjouiront également de la beauté de votre jardin et vous charmeront de leur chant gracieux. Ou peut-être qu’une autre solution apparaîtra. Il y a beaucoup de moyens pour corriger le problème, l’important est de travailler avec la nature. Et de comprendre que c’est un processus qui demande observation, vigilance et patience.

Ainsi, peut-on comprendre le terme de Co-création. Pour créer du positif, ce qui est favorable à toutes les formes de vie, il faut premièrement comprendre les lois naturelles, qui se manifestent souvent en patterns bien identifiables. Les lois ou patterns de la nature ont été créés par le Créateur. Ainsi, si vous improvisez avec les gammes que le Créateur a créées, vos créations seront bénéfiques pour l’ensemble et favoriseront toute vie. Ainsi, l’homme fait partie de son environnement, il est un élément intrinsèque de la nature qui l’entoure.

La nature est déjà fort belle. Si l’homme l’améliore, c’est alors qu’elle prend le nom de paradis. C’est la véritable origine de l’Homme. C’est l’origine du terme Paradis Terrestre mentionné dans le livre de la Genèse de la Bible. C’est également dans les histoires de la Création de bien des peuples indigènes. Vivre en améliorant la nature afin de manifester une santé resplendissante et des capacités qui peuvent aller jusqu’au miracle est le propre de l’Homme en unité avec la Création et donc avec le Créateur.

Tout dans la nature, et plus particulièrement l’Homme, est la manifestation physique de la pensée du Grand Esprit. Tout obéit aux mêmes lois, et l’une de ces lois établit que tout dans la nature a une raison d’être et une signification. Tout être dans la nature obéit à l’Homme, qui de tous les êtres de l’univers, est Celui qui a été choisi par le Grand Mystère pour la co-création du monde. Le monde a été conçu depuis toujours pour être un jardin de béatitude et de beauté abritant des merveilles infinies. Nous nous sommes éloignés pour un temps, de cette communion avec la nature cette manifestation de la pensée du Grand Esprit, mais à présent nous vivons les souffrances, les maladies, les guerres, les suicides, les modes de vie dénués de sens et dominés par la violence, la maladie et le stress qui découlent de notre égarement. Nous n’avons besoin de rien ni de personne pour revenir chez nous, le paradis, car elle réside dans la vie elle-même. La volonté et le courage de réfléchir sur le sens de la vie et de prendre notre destinée en main nous libéreront de nos liens dysfonctionnels et de nos luttes. C’est un très long processus, comme toute chose dans la nature cela prend du temps. Malgré d’innombrables défis et difficultés qui sont inévitables sur ce sentier, chaque effort offert à la rechercher viendra apporter en temps et lieu joie, amour et Paix. C’est ainsi que nous guériront nos jardins et nos domaines familiaux, pour notre bonheur et le bonheur, le bien-être et l’émerveillement des enfants de nos enfants et de leurs enfants.

Une lectrice écrit avoir hâte de lire la suite à l’article sur le jardinage. Je voudrais bien… mais je suis néophyte dans ce domaine. J’ai toujours vibré en communion avec la nature et mes talents me permettent de trouver assez rapidement des solutions aux problèmes du jardin. Mais je me suis mis à jardiner depuis quelques années seulement. J’avais aussi fait un jardin lorsque j’étais dans la vingtaine et il était tellement surprenant qu’un journal local en avait pris une photo lors d’un article sur mon travail. Nous avons toujours eu un jardin à la maison. (Attention, en Europe jardin veut dire la cour ici jardin veut dire le potager.) Mais, hormis ces petites expériences je connais que peu de choses. Par contre, je vais partager ce que je sais, car ce sont des informations qui ne se retrouvent pas souvent dans les livres sur le jardinage.

La première chose qui me parait importante et qui fait partie de la démarche naturelle c’est d’observer ce qui pousse déjà sur le terrain et de favoriser ce qui est utile. Plusieurs plantes médicinales et comestibles poussent en grande quantité naturellement sans que nous ayons à les semer. Penser par exemple aux pissenlits qui font de bonnes salades, une boissons qui ressemble au café avec les racines, des fleurs dans la salade, le plantain qui guérit les petites plaies et désordres sous-cutanés et qui peut aussi se manger dans les salades, ses graines qui font un excellent condiment nourrissant, etc. Ainsi, que ces fleurs sauvages qui poussent en abondance partout, les laisser vivre ! Ces fleurs sont une joie pour le cœur et souvent elles ont de nombreuses propriétés. Un fort pourcentage peut se manger.

La beauté de votre jardin peut accompagner son utilité, les deux vont main dans la main comme l’enseigne la voie amérindienne du Sentier de la Beauté. Apprenons premièrement à connaître ce qui est déjà là avant de vouloir y ajouter nos co-créations. Ce qui pousse nous renseigne aussi sur les problèmes et désordres du sol. Naturellement, la nature envoie les émissaires végétaux qui sont une solution aux problèmes de la terre. Il y a plusieurs méthodes pour se faire. Sois lire, trouver des volumes et des articles sur les plantes sauvages, soit trouver des enseignants ou consultants en agriculture biologique ou en permaculture, soit en communion directe avec les plantes elles-mêmes, soit en observation longue et réfléchi qui est, je pense, la meilleure méthode, mais la plus longue.

Une fois que cette étude est réalisée, il faut planifier.   L’élément important qui est souvent oublié ici c’est qu’il faut planifier à très long terme. Nous créons le paradis de demain pour les enfants de nos enfants. Les arbres qui seront semés aujourd’hui ne seront à pleine maturité que dans une centaine d’années. Ne pas oublier que nous sommes des êtres immortels et que cette vision assure votre retour sur la terre de vos descendants ! Alors, planifier avec une vision d’un domaine parfait en harmonie avec vos rêves et visions de beauté et de béatitude. Même si ce n’est qu’un tout petit bout de jardin, ayez néanmoins l’intention de guérir la planète et vos rêves les plus fous seront exaucés.

Nous sous-estimons le pouvoir des rêves et des visions. Même celui qui n’a pas de jardin ou de terre s’il formule le souhait sincère et profond de créer le paradis sur terre et qu’il le tient fermement en lui toute sa vie, cette vision sera exaucée. Tout prend naissance dans l’esprit pour ensuite se manifester sur terre.

Nous sommes dans un rêve merveilleux, celui de nos co créations avec le Grand Esprit. Certains actuellement ont oublié le Grand Esprit et sa création parfaite dans leurs activités. Leurs créations donnent désordre et destruction, mais ce temps est révolu maintenant. On revient à l’intelligence primordiale qui travaille avec la création et non pas contre la création. C’est pourquoi la première étape, l’observation, précède la planification. Et que les ouvriers du nouveau monde puissent se rassembler pour créer une amplification synergétiques des talents de tous ceux qui veulent participer dans ce grand cercle.

Dans votre planification visualiser un endroit idyllique, avec un petit point d’eau, des arbres, des potagers, la communauté de vie et les voisins que vous souhaitez avoir et les animaux avec qui vous souhaiter vivre.

Ensuite vient le moment de travailler. Une des choses qu’il est primordial d’intégrer dans la démarche du potager c’est le partage d’informations avec la nature. Si vous informez les légumes et les fruits de votre physiologie donc de vos besoins, ils pousseront en fonction de ces besoins et deviendront vos médicaments. Voici quelques manières de communiquer vos infos aux plantes.

Lors des semences, prenez les graines (uniquement des graines bio) dans votre bouche 10 minutes pour les humecter avec la salive. La chaleur et l’humidité de votre organisme activeront la graine et elle aura toute l’information sur votre physiologie. Ceci permettra que la plante pousse en fonction de vos besoins et de vos gouts. Les plantes de votre jardin auront des propriétés uniques et auront un gout pareil à nul autre. Ensuite, tenez les quelques instants entre vos deux paumes pour les vitaliser. Semez les graines, mais attendez 24 heures avant d’arroser afin qu’elles aient eu le temps d’intégrer les informations contenues dans votre salive. Vous pouvez aussi marcher pieds nus autour du potager le matin. Les toxines éliminées par vos pieds le matin renseigneront les plantes sur les défis que votre organisme subit au quotidien et elles trouveront dans le sol les substances qui peuvent vous aider. Ou encore, le soir donnez à vos pieds fatigués un bain dans une bassine et ensuite arrosez les plantes avec cette eau. Vous pouvez bien sûr parler aux plantes, leur croissance en sera décuplée. Autre technique, c’est le compostage des ongles et des cheveux. Mettez vos pertes de cheveux et les rognures d’ongles dans le compost. Elles se décomposent et leurs informations se diluent dans la terre. Éventuellement les plantes auront accès à ses informations.

Voilà donc quelques infos, assez peu connues, sur le jardinage.

Bel été à tous et toutes

Aigle Bleu

3 réflexions au sujet de “JARDINER EN HARMONIE AVEC LA NATURE”

  1. Merci Aigle Bleu pour cet article extrêmement intéressant, notamment les conseils d ela fin me parlent beaucoup (les graines dans la bouche, l’eau du bain de pied, etc…pour informer les plantes de ce que nous sommes….). J’expérimente aussi de faire un jardin potager et aussi un de fleurs depuis quelques années, j’ai exactement rencontré ce problème des disfonctionnements alors que je jardine sans aucun produits. En fait, j’ai tout simplement accepté que mon jardin « fasse ce qu’il peut » avec son environneement, il y a de nombreuses interférences soit tout juste autour, soit un peu plus loin. Sur plac emême, on va dire que je suis la jardinière, mais il y a les propriétaires qui ont des vibrations très différentes, bien qu’en principe ils semblent aimer leur propriété, il y a de la part de la femme du couple par exemple des énergies d’avidité assez bizarres, et quand elle se focalise sur quelque chose, j’ai remarqué que les plantes ont tendance à ne plus vouloir produire, il y a aussi un paysagiste sur la propriété pour ce qu’ils appellent le « gros entretien », et c’est fait end épit de la logique de vie des plantes. Au début lorsque je suis arrivée ici, il m’a été demandé de tailler les arbres fruitiers, que le paysagiste avait passablement « saccagés » pour se faciliter le travail de tonte de l’herbe avec la machine jusqu’au ras des troncs, en leur enlevant toutes leurs branches basses et en leur laissant tout le reste ; les pommiers ressemblaient à des platanes et les poiriers à des peupliers, ils s’épuisaient tous à faire du bois et des fruits…. quand j’ai commencé à tailler, c’était incroyable, un tas de pensées me venaient, comme de la colère ou des réclamations ; sur le coup je ne comprenais pas, et finalement j’ai réalisé que les arbres avaient saisi qu’ils avaient enfin affaire à quelqu’un qui les considérait pour ce qu’ils sont, des arbres fruitiers, et toutes ces pensées qui me venaient et dont je ne savais pas l’origine, en fait c’était les arbres qui me faisaient part de leur ras-le-bol et de leur réclamations ! Je leur ai donc promis de leur restituer leurs formes en adéquation avec leur mission. Ils ont été ravis, et l’été suivant, malgré la taille, il y a eu beaucoup de fruits ! Par contre aussi, ce que certaines personnes m’ont dit, c’est que lorsqu’on cultive de façon totalement naturelle, si un peu plus loin il y a des cultures et des champs traités aux produits chimiques, eh bien les animaux, insectes parasites, champignons divers tels que l’oïdium ou le mildiou, se jettent littéralement sur la parcelle non traitée, ce qui peut rendre les choses assez compliquées. Après quelques années, j’ai dit au jardin « ok, je comprends que seulement certains légumes peuvent pousser ici, parce que c’est trop compliqué autrement », et je crois que l’acceptation qu’on ne peut maitriser dans le fond que notre compréhension et notre cœur, c’est aussi un élément déterminant. Par contre les plantes spontanées, dites « sauvages », nous connaissent ou nous entendent, c’est sûr. Par exemple, je souhaitais avoir du millepertuis et du bouillon-blanc au jardin, du fait que les espaces naturels sauvages loin des pollutions de l’agriculture et des routes sont très restreints dans la région où je vis actuellement (Cotes d’Armor, en France). Je pensais en semer, et puis merveille ! j’ai vu qu’il s’était mis à en pousser spontanément cette année, sans que rien autour n’ait pu le laisser présager ! j’ai été tellement ravie qu’elles soient venues à moi, c’est vraiment à travers des petites choses comme çà, toutes simples en apparence, que l’on voit comment tout « membre » de la nature n’attend qu’une chose de nous : amour et considération – comme des êtres à part entière !

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.