L’ALIMENTATION ET LA CHASSE

mais (1)Un commentaire sur le blogue me demande mon opinion sur les chasseurs, ceux qui le font par sport et les autochtones qui le font pour manger dans le respect de l’esprit de l’animal. On ne peut pas aborder ce sujet sans parler de l’alimentation, car ultimement c’est de cela que nous parlons ici. J’ai déjà abordé ce sujet, mais dans le cadre d’un article plus vaste, il est bien d’en parler aujourd’hui plus spécifiquement.

À l’origine, l’Homme était exclusivement végétarien et mangeait comme il respirait, c’est-à-dire sans avoir besoin de penser à son alimentation. Les pollens et essences odorantes des plantes déjà le nourrissaient par la respiration. Il est possible de s’alimenter uniquement avec la respiration, de nombreuses personnes l’ont démontré, ne mangeant plus de nourriture physique depuis des années. Mais l’état originel était beaucoup plus naturel que cette aptitude-là. En effet, manger comme on respire veut dire que la main cueille la feuille ou le fruit et la porte à la bouche qui goute à l’aliment sans besoin de réfléchir ou de penser au geste lui-même, un peu comme la respiration qui s’effectue naturellement sans que nous soyons obligés d’y penser. Cela est possible lorsque nous vivons au paradis. Le paradis nous pouvons le recréer aujourd’hui par le biais du domaine familial. Il est possible de rééduquer le corps pour qu’il sache ce qui est bon pour lui naturellement. Pour la plupart d’entre nous, cela n’est pas la norme, au contraire nos goûts ont été déformés et conditionnés par notre vie au sein d’un monde si vil isé (civilisé). Nous mangeons aujourd’hui par compensation, pour nous faire plaisir, à des heures fixes et non pas lorsque nous avons faim, etc. Et les aliments eux-mêmes sont d’une qualité plus que douteuse et même le fait d’acheter dans un magasin des aliments est un peu un non-sens, mais c’est la réalité de la vaste majorité du monde aujourd’hui. Bref, nous sommes complètement déformés lorsqu’il s’agit de l’alimentation et ce n’est pas surprenant que certains choisissent de ne plus manger du tout…

Nous donnerons la technique pour rééduquer le corps pour qu’il sache ce qu’il doit manger pour être en santé dans un autre article. Pour l’instant nous allons nous attacher au sujet d’origine. Le chasseur et la chasse.  Donc, revenir aux origines, ce qui nous permet de comprendre qui nous sommes et ultimement ce que nous devons comprendre de la chasse. À l’origine les animaux n’avaient pas peur de l’Homme. Au contraire, ils étaient tous, comme nos animaux domestiques, en adoration devant ce Dieu de la terre. Les Hommes étaient tous curieux et fascinés par les animaux, ils aimaient les regarder, les toucher, les comprendre, c’est-à-dire réaliser quels étaient leurs rôles au sein de la création. C’est les animaux qui faisaient tous le travail, les écureuils écossaient les noix lorsque l’Homme avaient envie d’en manger, les ours dans les latitudes plus au nord creusaient les caches pour y enfouir les racines qu’ils déterraient pour les réserves d’hiver et tous les autres travaux qui nécessitaient de la force et de grandes griffes, les loups étaient d’excellents surveillants pour les enfants, et la liste seraient interminable ici si nous prenons le temps d’aller regarder dans les temps anciens à l’origine comment nous vivions en harmonie avec la nature et les animaux qui la peuplent.

À plusieurs reprises au cours de notre histoire un virus attaqua notre perception de la divinité et nous nous sommes sentis abandonnés par le Créateur. Cet état n’était pas réel, il était imaginaire, mais comme ce à quoi s’attachent nos pensées se réalise, cet état est devenu quasi permanent. De se sentir abandonné créa la peur et la peur créa la violence et le besoin de se protéger. Il créa aussi le sentiment du manque, la peur de ne pas avoir suffisamment à manger et c’est alors que les premiers Hommes mangèrent de la viande. C’est un non-sens… c’est comme le seigneur qui du jour au lendemain décide de manger ses serviteurs. Qui après pourra entretenir son domaine? Et c’est ce qui s’est produit pour nous… il n’y avait plus l’harmonie nécessaire pour que les animaux puissent faire le travail d’entretenir le paradis et nous en avons été réduit à travailler pour produire notre nourriture.

Les histoires d’hommes des cavernes ce sont des balivernes ridicules créées pour vous donner l’illusion que nous avons évolué. C’est faux, nous régressons actuellement à une allure ahurissante. La preuve que nous n’étions pas ce fruste ignare qui se nourrissait d’animaux et se vêtait de peaux de bêtes c’est notre corps. Le système digestif d’un carnivore c’est une ligne droite puisque toute protéine animal fais rapidement de la putréfaction et doit être éliminé rapidement. Le nôtre se tortille dans tous les sens afin de bien extraire les divers vitamines et minéraux des végétaux.  La dentition d’un carnivore et même d’un omnivore comme l’ours comporte de nombreuses dents pointues pour déchirer la chair. Nous n’avons aucune dent qui ressemble à cela. Même ces 2 dents qui sont appelées canines ne sont pas pointues comme ceux des carnivores. Alors… l’évidence est là. Le fait de manger de la viande est un non-sens et la chasse également. Les Premières Nations des Amériques étaient déformées même s’ils étaient beaucoup plus proches de la nature que les sociétés occidentales pour les mêmes raisons cités plus haut. Sauf les latitudes plus au nord ou les choix alimentaires oblige la consommation de viande.  Il existait par contre des nations qui était presqu’uniquement végétariennes. Mais l’important ici c’est de comprendre que nous pouvons retourner à l’état de grâce. Le chemin nous a été montré et dès que nous faisons les premiers pas nous sentons en nous la joie et la santé renaître.

Paix, Amour et Joie

Aigle Bleu

2 réflexions au sujet de “L’ALIMENTATION ET LA CHASSE”

  1. J’avais compris que le totémisme reconnaissait le lien de parenté entre les humains et les autres animaux, mais pas que ceux-ci nous considéraient comme des dieux et qu’ils étaient nos serviteurs. Ca, c’est la version d’Anastasia, ainsi que tous les exemples que tu donnes (écureuils, ours, loups). Mais qu’en disent les traditions autochtones? Quels étaient les peuples végétariens ou végétaliens? Sinon, il me semble plus facile de se mettre à manger les animaux en les considérant comme nos serviteurs plutôt que comme nos frères et soeurs…

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    • Les Hopis, les Cherokees, étaient principalement végétaliens bien que l’ordinaire venaient parfois se complémenter de protéines animales. Mais la relation était alors très spécial, car l’Homme se cachait chez les Cherokees. Une aînéé me racontaient comment son arrière-grand-père se peinturait la visage en noire lorsqu’il allait à la chasse, ce qui était très rare à peine une ou deux fois par année. Ainsi, il espérait qu’il ne serait pas reconnu par les animaux pour ne pas endommager sa relation avec eux. Aussi, actuellement nous voyons le niveau de santé de ceux qui adoptent un régime végétalien connaître une amélioration notable et parfois spéctaculaire. Bien des gens se guérissent du cancer simplement en adoptant un régime végétalien. Ceci est une autre démonstration de cette vérité que l’Homme ne doit pas se nourrir de chair animal.

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