Artisanat versus Nature

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B: Cher Aigle Bleu, en relisant les enseignements d’Anastasia, quelque chose me met mal à l’aise, car j’y sens comme une incohérence, et je ne sais pas comment réconcilier l’ensemble : elle décrit en effet le peuple Védrusse comme la civilisation la plus parfaite et la plus pure, avant qu’ils ne soient corrompus par des êtres mal-pensants. Entre autres choses, elle décrit leurs talents artisanaux exceptionnels ; par exemple, comment une jeune femme pouvait gagner l’amour de son futur époux en cousant et brodant une chemise sans pareille, et lorsque je lis ces lignes, j’ai le sentiment que ces activités sont un moyen privilégié de développer le sens de la beauté, de l’harmonie et de la spiritualité, car un tel travail de création est une sorte de méditation, où nous sommes en contact avec la beauté et la pureté. uelque chose, par exemple si elle pourrait broder. Et elle a cette terrible réponse : non, elle ne pourra

Mais hier, en relisant le livre 3 des enseignements d’Anastasia, je me suis arrêtée sur ce passage, où Vladimir lui demande si elle est capable de créer qit jamais faire une chose pareille, car elle devrait alors utiliser une aiguille, c’est-à-dire un objet dont la fabrication a nécessité la destruction d’éléments naturels. Puis elle poursuit, en affirmant que la création véritable, c’est lorsque l’Homme crée avec sa pensée, et non avec ses mains.
Qu’en est-il, alors des Védrusses ? De mes chères aiguilles à coudre ? Dois-je arrêter de coudre, de tricoter, et me défaire de tout cela, pour consacrer tout mon temps à penser davantage ? Son grand-père et son arrière-grand-père sont toujours décrits par Vladimir avec les vêtements qu’ils portent, qui ne semblent pas confectionnés avec des herbes séchées, mais bien avec du tissu. Est-ce à dire qu’ils ont perdu leur pureté originelle, ou bien qu’Anastasia a une telle exigence envers elle-même, qu’elle finit par être en décalage par rapport au mode de vie de ses propres ancêtres ?

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 AB: Oui, tu as raison. Ayant grandi dans la Taïga sibérienne, Anastasia n’a jamais eu besoin d’objets manufacturés. Les seuls vêtements qu’elle possède viennent de sa mère. Elle a pu les conserver tout ce temps, car elle ne les porte presque jamais. Sa mission, née de sa communication avec le monde, est d’utiliser ses pensées pour guérir l’Homme et le rétablir dans son rôle de collaborateur du Grand Esprit, pour la création du paradis terrestre. La fabrication d’une aiguille nécessite l’exploitation minière, c’est-à-dire de déchirer la peau de notre Mère Terre avec de grosses machines, capables d’une grande force de destruction, pour extraire du minerai de fer, qui est ensuite envoyé dans des usines dont l’activité pollue la terre. Anastasia, si elle touchait un tel objet, avec sa sensibilité très aigue, percevrait toute cette pollution et ce processus de destruction. Elle ne pourrait donc se servir d’un tel outil. Mais tu n’es pas Anastasia ! Tu peux utiliser un tel instrument à des fins bénéfiques ! Les vêtements que tu crées sont sans doute bien plus écologiques que ceux que l’on achète dans les magasins ! Et Anastasia a déjà répondu à cette question dans un autre paragraphe de ses livres, où elle explique que tout instrument, toute technologie, tout outil ou procédure administrative qui peuvent servir à des fins de guérison, ou pour embellir la terre et ses habitants, peuvent être utilisés. Donc, bien entendu, tu peux continuer à utiliser ton nécessaire à coudre et tes machines sans inquiétude ni dilemme éthique ou écologique.

Pour ce qui est de son Grand-Père et de son Arrière-Grand-Père, je suis certain que leurs vêtements ont été produits avec des méthodes parfaitement saines et respectueuses de l’environnement.

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